SOS CAIZA veut d’abord procurer l’enseignement aux enfants du village de Caïza D dans les Andes. A côté de cela l’asbl soutient financièrement des réalisations venant d’initiatives locales (égoûts, extension de l’approvisionnement en eau potable, ...)

ENSEIGNEMENT ET INTERNAT

L’enseignement a toujours été l’objectif principal de notre travail. Nous sommes convaincus que l’enseignement est la clé d’une amélioration structurelle de la situation de la population rurale indienne. L’éducation rend les habitants plus attentifs à n’importe quel abus. L’enseignement leur donne la possibilité de prendre des initiatives afin d’améliorer leur situation de vie. C’est un long chemin mais, à nos yeux, la plus appropriée pour un développement durable.

 

L’enseignement est assuré à 3 niveaux: maternel et primaire (Escuela José Alonso Ibáñez; 286 élève – 147 garçons et 139 filles), l’enseignement secondaire (Colegio Pablo Sexto; 430 - 190 filles en 240 garçons) et l’enseignement adulte. Celui-ci est organisé par les autorités et soutenu par la paroisse. Les autres formes d’enseignement sont reconnues et subsidiées par les autorités boliviennes qui paient les salaires des enseignants. Les allocations de fonctionnement ou les subsides pour l’infrastructure sont prises entièrement en charge par notre asbl. Le niveau est assez élevé par rapport aux normes boliviennes. Beaucoup d’anciens étudiants ont pu accomplir leurs études supérieures dans les Hautes Ecoles et à l’université en Bolivie et même en Europe et au Japon et ce grâce à des bourses de Flandre et de Wallonie.

 

Vu que les élèves viennent d’assez loin-certains même de plus de 100 kilomètres- ils séjournent la plupart du temps en internat. A Caïza notre association a financé la construction, l’entretien et le fonctionnement d’un internat pour filles-et pour garçons (respectivement l’Interando Srta Lia Claeys-Vernack et l’Internado Rvdo Padre Santiago Mestrio). Ensemble ils hébergent presque 300 élèves du collège. Vu le budget très  limité des parents des enfants-campesino, le financement de leur formation et de leur séjour à l’internat demandera toujours un effort financier important de notre asbl. Vu le grand succès des internats nous avons lancé un 3ème internat en 2008, spécialement pour les plus jeunes enfants de la Escuela (Internado Srta Irène Vanhaverbeke) .


AMENAGEMENT DES ROUTES

Partout dans les Andes on utilise le lit de la rivière comme route pendant la saison sèche. A la saison des pluies Caiza et les villages aux alentours étaient accessibles juste à pied ou avec une bête de somme.  Pour briser l’isolement séculaire on a aménagé plusieurs dizaines de kilomètres de chemin de gravier. Pour cela on a utilisé un bulldozer financé par notre asbl. Les élèves des écoles et les habitants du village ont aidé à cet aménagement. De cette manière les villages étaient accessibles en permanence. L’entretien de ces routes a été depuis assuré par les autorités locales.


INITIATIVES MEDICALES, APPROVISIONNEMENT EN EAU ET SANITAIRE

On a aménagé un réseau d’eau potable et d’égouttage , ce qui a permis  aux installations sanitaires de Caïza d’être optimalisées. Les autorités locales s’occupent maintenant en partie de ces infrastructures.

 

Le premier poste médical pour les urgences (en son temps géré par la doctoresse anversoise Dia Severeyns  qui séjournait à Toropalca) est devenu entretemps un petit hôpital avec l’aide des autorités.

 


AGRICULTURE ET HORTICULTURE

Des travaux d’irrigation et la lutte contre l’érosion ont contribué à progresser dans le domaine de l’agriculture et de l’horticulture. Un agronome bolivien, un ancien élève du collège, apprend aux habitants de Caïza D à cultiver des nouveaux légumes et à élever d’autres animaux. 

 


COOPÉRATIONS

Ces coopérations pour l’alimentation, la construction, le travail du bois et du métal en plateria( travail artisanal de l’argent) ont été gérés par les représentants des ouvriers et de l’équipe. Ils contrôlaient les produits finis, fixaient les prix de vente et achetaient les matières premières. Ces coopérations n’existent plus car la population indienne de Caïza a acquis entretemps suffisamment d’expérience et se montrait prête pour gérer cela elle-même.

 


ORPHELINAT

L’asbl soutenait avant également un orphelinat situé aux abords du village. Les dons belges permirent d’apporter une aide financière et matérielle aux familles nombreuses et dans le besoin. Cet orphelinat n’existe plus.